Ce mercredi 9 juin, le Préfet Jacques Billant a pris la parole face aux Réunionnais et Réunionnaises à propos de la crise épidémique qui frappe La Réunion. Et autant dire que la situation n’est pas bonne, elle est même préoccupante.
À l’issue d’une réunion de sécurité et d’une rencontre entre les maires, Jacques Billant a pris la parole face aux Réunionnais.
"Si une légère amélioration se dessine, notre situation est une des plus dégradée de France."
Crise sanitaire : le Préfet s’adresse aux Réunionnais
Comme le souligne le Préfet, la situation dans notre département est particulièrement dégradée.
"Nous avons réussi à empêcher l’emballement mais nous avons du mal à faire baisser la circulation du virus.
La situation est contrastée d’un point de vue épidémiologique."
"En dépit des quelques améliorations, l’ensemble des indicateurs converge pour traduire une situation préoccupante et insatisfaisante.
Il y a une progression encore et toujours de la transmission du virus chez les plus jeunes (- de 45 ans) et un potentiel de contagiosité important. Une personne contaminée peut en moyenne en contaminer une autre. De fait, on voit qu’aujourd’hui c’est ¼ des personnes contacts à risque qui sont devenues contaminées à leur tour", souligne l’ARS.
Pour le Préfet et l’ARS, cette situation peut s’expliquer par le faible taux de vaccination ?
"Notre couverture vaccinale est encore faible. 22 % sont vaccinés contre 42 % en métropole (1 dose)."
Face à cette situation, le Préfet a donc décidé de mettre en place une stratégie adaptée avec des mesures qui arriveront en fonction de la situation sanitaire.
"Compte tenu de la fragilité de la situation, nous ne pouvons pas nous permettre de desserrer les mesures en même temps. Ce sera une politique de petits pas."
Des mesures qui, si la situation le permet pourraient commencer à être mises en place à partir du 15 juin.