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Couvre-feu, confinement, crise sanitaire… en cette période si particulière, beaucoup ont trouvé refuge dans les jeux vidéo, que ce soit sur leur ordinateur ou leur console. Mais attention, si pour certains c’est un simple hobby, pour d’autres cela vire carrément à l’addiction.
Avec le coronavirus, les restrictions dans les ligues sportives, le couvre-feu… beaucoup de jeunes se sont tournés vers les jeux vidéo.
Une crise sanitaire qui favorise cette addition, néfaste pour le bon développement des jeunes et la socialisation.
Comme nous l’explique le Dr. David Mété, chef de service addictologie au CHU de La Réunion, "le Covid et les mesures de confinement ont favorisé les addictions aux jeux vidéo et aux écrans.
Une des industries qui a beaucoup augmenté ses recettes est l’industrie des jeux vidéo ainsi que les plateformes du type Netflix."
Au CHU de La Réunion, de nombreux jeunes consultent pour ce type d’addiction.
"Essentiellement des adolescents ou de jeunes adultes de sexe masculin. L’initiative vient rarement du patient lui-même, surtout des parents. Cela ne représente qu’une part modeste de notre consultation où l’alcool demeure toujours de loin la part majoritaire", nous explique le Dr. David Mété.
Depuis 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), considère l’addiction aux jeux vidéo comme une véritable addiction voire même une maladie mentale.
Il est très important de limiter son temps de jeux sur les écrans et entraîne la perte de rythme et le déficit d’interactions sociales.