Dès le mois d’avril, une trentaine de vaccinodromes devraient être déployés dans à travers toute la France pour amortir l’important afflux de nouvelles doses de vaccins prévu le mois prochain. Le but, avoir au moins 10 millions de primovaccinés à la mi-avril, selon Olivier Véran ministre de la santé.
Les vaccinodromes seront installés dans des salles avec une grande capacité d’accueil. Par exemple, les salles de fêtes des municipalités, des gymnases ou encore des salles de concert.
A La Réunion, le stade Michel Volnay ou l’ancien hôpital Gabriel Martin à Saint-Paul, peuvent devenir des vaccinodromes. L’installation de vaccindromes à La Réunion peut se heurter à plusieurs problématiques :
« La première condition c’est qu’il faut avoir plus de vaccins dans le mois d’avril et le mois de mai. Il faut aussi que les marges d’éligibilités soient considérablement accrue, comme en métropole, et qu’ils soient ouverts 7 jours sur 7 qu’on puisse se faire vacciner le samedi après-midi et le dimanche ou pendant les jours fériés du mois de mai ».
Le premier vaccinodrome sera installé ce jeudi dans la municipalité de Poissy qui a ainsi réquisitionné sa salle municipale.
L’objectif des vaccinodromes est de pouvoir vacciner le maximum de Français suite à l’arrivé des doses de vaccins dès le mois d’Avril.
Les personnes qui pourront se faire vacciner en priorité sont les personnes âgées de plus de 75 ans hors Ehpad, les aides à domicile de plus de 50 ans ou encore les pompiers. Ils doivent prendre rendez-vous au préalable afin de se faire vacciner.
"Le service de santé des armées va travailler à développer un certain nombre de grands centres de vaccination – on peut les appeler “vaccinodromes” ou “mégacentres”, quel que soit le nom. Il y a au moins 35 centres qui vont être déployés à la fois par l’armée et les pompiers sur le territoire national. Et nous en déployons avec l’Etat, l’Assurance-maladie, un certain nombre d’autres aussi ", déclare le ministre de la santé.
Aujourd’hui, les infirmiers et médecins sont autorisés à vacciner en France, avec les vaccinodromes ils ne seront plus les seuls.
Les services de santé et de secours médicaux des SDIS (services d’incendies et de secours), à savoir les pompiers, seront autorisés à vacciner, tout comme les médecins et autres infirmiers.