Avec la situation sanitaire qui se dégrade, le préfet de La Réunion, Jacques Billant a décidé de mettre en place de nouvelles mesures de freinage permettant de lutter contre la forte reprise de la propagation épidémique enregistrée depuis le 23 octobre. Ainsi, dès ce lundi 15 novembre, de nouvelles mesures entrent en vigueur, notamment l’interdiction des pique-niques et des bivouacs.
La Réunion fait face à une situation sanitaire alarmante avec un taux d’incidence qui dépasse 160 pour 100 000 habitants. Dans ce contexte, vendredi 12 novembre dernier, après concertation avec les maires et l’Agence Régionale de Santé, le préfet de La Réunion a décidé d’agir face à la remontée épidémique du Coronavirus.
Dès ce lundi, les pique-niques et les bivouacs sont de nouveau interdits. Il ne sera donc plus possible de sortir les marmites et les tentes.
Les activités de prestations à domicile, de traiteur, de location de chapiteaux, de tentes et de barnums aux particuliers, d’animateurs de soirée à domicile ainsi que le transport de matériel de sonorisation demeurent également interdits.
L’objectif de ses mesures est d’empêcher les regroupements entre amis ou en famille, la sphère privée étant un lieu particulièrement propice à la propagation du virus et la formation de clusters.
Le préfet de La Réunion en appelle à la responsabilité individuelle pour limiter les contacts sans masque et respecter les gestes barrières
Le pass sanitaire sera exigé, à partir de ce lundi également, lors de toutes les manifestations se déroulant dans l’espace public, comme les braderies, les vide-greniers, ou encore les marchés de Noël qui arrivent bientôt.
Toutefois, le pass sanitaire ne sera pas demandé pour accéder aux marchés forains de l’île, dès lors que les règles de distanciation sociale et le port du masque sont respectés.
Pour le port du masque, il n’y a pas de changement, il reste obligatoire en extérieur comme en intérieur dans les lieux recevant du public. Les contrôles vont, en revanche, être renforcées. Ainsi, pour le non port du masque, l’amence est à 135 euros. C’est le même montant lorsque le pass sanitaire n’est pas présenté. L’amende pour l’utilisation du pass sanitaire d’un tiers est élevée à 750 euros.
Les commerçants qui s’abstiennent de contrôler le pass sanitaire risquent la fermeture administrative temporaire.