Ce lundi, les modalités d’entrées sur l’île sont changées pour les voyageurs à destination de la Réunion. De nouvelles mesures destinées à restreindre le trafic aérien ont été annoncées par Jacques Billant vendredi 15 janvier.
Les files d’attente élancées aux abords des centres de dépistage de l’île ce week-end sont la conséquence directe des nouvelles restrictions imposées aux voyageurs. Vendredi 15 décembre, le préfet de la Réunion annonçait la mise en place ce lundi de nouvelles restrictions sanitaires pour les voyageurs au départ et à destination de l’île.
Suite à la découverte des premiers cas du variant sud-africain de la Covid-19 à Mayotte, en métropole, et également à La Réunion, les voyageurs à destination de l’Hexagone devront présenter un test PCR négatif avant l’embarquement. Comme annoncé par Jean Castex jeudi dernier, des tests négatifs seront exigés pour les vols en provenance de Mayotte ou de La Réunion vers la Métropole. Cette annonce du Premier ministre fait suite au rebond épidémique important que connaît l’hexagone.
Parmi les annonces importantes, le préfet de la Réunion a également annoncé le retour de la septaine pour les passagers en provenance et à destination de La Réunion. Supprimée le 10 juillet dernier, la septaine sera cette fois "morale et civique" selon les termes employés par les services de l’Etat.
Cela signifie qu’à contrario de la quarantaine obligatoire instaurée lors du premier confinement en métropole, elle n’est pas imposée mais fortement recommandée, tout comme le test à effectuer 7 jours après l’arrivée des voyageurs.
Suite à la confirmation d’un premier cas du variant sud-africain sur l’île aux parfums, la préfecture de Mayotte a annoncé dimanche la suspension des liaisons maritimes et aériennes internationales pour une durée de quinze jours.
Les motifs impérieux sont également de vigueur dès ce lundi pour les voyageurs entre La Réunion et Mayotte. Les passagers âgés de plus de onze ans devront désormais justifier d’un test PCR négatif et d’un motif impérieux (d’ordre personnel, familial, pour des raisons professionnelles ou de santé).
Toute personne ayant voyagé à Mayotte, aux Comores et au Mozambique ces 14 jours derniers jours est tenue d’effectuer obligatoirement un test RTPCR dans les plus brefs délais afin de s’assurer que ces personnes ne sont pas positives à la maladie COVID ni porteurs éventuellement d’une souche variante 501-Y-V2. Ce test s’impose en l’absence de tout signe clinique évocateur de la maladie, même si un premier test de suivi a été effectué à J+2 ou J+4 après le retour.