Mark Lennihan/AP/SIPA
Ce mercredi 9 juin, le préfet Jacques Billant a pris la parole face aux Réunionnais et Réunionnaises à propos de la crise épidémique qui frappe La Réunion. Le Préfet et Martine Ladoucette, directrice de l’ARS le rappellent, il est important de se faire vacciner.
Pour le préfet et l’ARS, cette situation peut s’expliquer par le faible taux de vaccination ?
"Notre couverture vaccinale est encore faible. 22 % sont vaccinés contre 42 % en métropole (1 dose)."
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"L’ARS peut se satisfaire des progrès accomplis ces dernières semaines car nous sommes passés de 19 000 à 36 000 injections de vaccin par semaine.
En tout, 186 000 Réunionnais ont fait la démarche de s’engager dans le processus de vaccination, soit un Réunionnais sur 3 de plus de 18 ans."
"Ma responsabilité est de vous dire qu’on ne peut se satisfaire de cette situation qui s’installe. Dans ce contexte, la manière dont la vaccination se déploie est fondamentale. On a tous une bonne raison de se faire vacciner.
Martine Ladoucette, directrice de l’ARS, invite donc chacun à se faire vacciner.
L’Agence Régionale de Santé le rappelle, les populations fragiles et vulnérables ne sont pas suffisamment protégées, en particulier les hommes qui se prêtent moins à la vaccination alors qu’ils sont plus vulnérables aux formes sévères.
"Je parle également des personnes âgées de plus de 65 ans. Je veux parler des personnes atteintes de pathologies chroniques. Je veux parler des personnes atteintes d’obésité sévères, des insuffisants respiratoires, insuffisants rénaux."
Martine Ladoucette termine sa prise de parole en incitant les indécis à se faire vacciner.
"Je tiens donc à m’adresser aux indécis, qui reconnaissent vouloir attendre. Je me permets de leur dire qu’il ne semble pas qu’il y ait de bonne raison pour attendre. Parce que la transmission du virus ne disparaîtra pas par magie et ne ralentira pas sous l’effet des conditions climatiques. L’immunité collective n’est pas à portée de main à La Réunion.
À ceux qui doutent, je rappelle des arguments objectifs, le génome du coronavirus était déjà connu. La technologie de l’ARN Messager était déjà connue. Les protocoles de recherche indispensables ont pu se mener plus rapidement que précédemment car il y avait beaucoup de volontaires pour se prêter aux essais cliniques.
Il ne me semble pas qu’il y ait de bonne raison pour attendre mais de bonne raison pour agir ensemble et collectivement."