Malgré la multiplication des mesures sanitaires, le nombre de cas ne cesse de grimper et la proportion de variants identifiés sur l’île est de plus en plus forte, comme l’a indiqué l’ARS lors du point presse de ce vendredi 19 février.
Avec une moyenne de 100 cas par jour, dont une majorité de cas autochtones, c’est la proportion de personnes positives porteuses du variants Sud-Africains (501.V2) , qui pourrait s’avérer plus contagieux que la souche originelle qui alerte.
"On a encore très peu de recul dans le monde et en France sur les effets du variant. La proportion du nombre de cas contacts devenus contaminés reste stable, de l’ordre de 26 %", a précisé l’ARS ce vendredi.
Ce jeudi sur 121 réalisés, 53 révélaient la présence du variant, soit près de la moitié des cas positifs, sur un total, 70 cas de variants identifiés sur l’île.
On a travaillé avec la Direction Générale de la Santé pour accélérer l’arrivée effectivement les tests RTPCR spécifiques, avec des kits pour identifier les différentes variants, a indiqué ce vendredi le docteur François Chieze, directeur de la la Veille et de la Sécurité Sanitaire l’ARS, sur le plateau d’Antenne Réunion.
"La proportion des variants sud-africains est importante à La Réunion. La plupart des laboratoires sont en mesure de procéder à ce qu’on appelle le criblage du test ", a indiqué Martine Ladoucette, directrice de l’ARS de La Réunion.
Les laboratoires effectuant les tests RT-PCR procèdent ainsi à un criblage qui leur permet d’identifier les cas de variants, qu’ils soient sud-africains, anglais ou brésiliens.
"On envoie au séquençage que les tests positifs et encore, seulement les tests positifs qui ont une concentration en virus suffisamment importante pour que le séquençage puisse fonctionner", avait expliqué le Dr Patrick Mavingui qui dirige le laboratoire.
Variant du Covid-19 : les échantillons prélevés passés au crible