Coronavirus : Un traitement développé à La Réunion

LINFO.RE – créé le 25.04.2020 à 20h21 – mis à jour le 25.04.2020 à 20h57 - La rédaction

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Visite du laboratoire où des scientifiques réunionnais sont à la recherche d’un moyen de limiter les impacts du Coronavirus sur la santé.

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Les chercheurs de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) élaborent un procédé révolution à base de nanoparticules pour limiter les complications respiratoires liées au Coronavirus.

Un brevet international a été déposé par les scientifiques qui travaillent au sein du Cyclotron situé à la Technopole Nord de La Réunion.

Surveiller le Coronavirus réunionnais

Les scientifiques travaillent tous les jours sur les souches du Coronavirus au sein d’un laboratoire hyper sécurisé. "Il y a un système de confinement qui permet de travailler dans des conditions de sécurité pour que lorsqu’on manipule les pathogènes dans ces environnements, il n’y ait aucune fuite possible", explique Patrick Mavingui, directeur de recherches au CNRS et rattaché à l’Université de La Réunion.

L’objectif de la recherche est de vérifier que la structure du virus n’a pas été modifiée. Tout changement peut compromettre l’élaboration d’un vaccin efficace.

Il ajoute : "On regarde cette évolution et dans différents environnements. À La Réunion, on essaie de voir si entre les cas importés et autochtones s’il y a une évolution car cela peut avoir un impact sur l’immunité".

Développement d’un traitement innovant

Un autre chercheur travail sur un traitement efficace. Il y a déjà des résultats.

Olivier Meilhac, directeur de laboratoire de l’Université de La Réunion explique le fonctionnement du traitement en cours de développement :

"À La Réunion, on est en pointe sur ce type de traitement parce qu’on a le savoir-faire des nanoparticules, on peut les charger avec des molécules anti-virales qui vont tuer le virus. Nous avons déposé un brevet qui consiste à inhaler ces molécules. C’est innovant, avant elle étaient introduites par intraveineuses. En les inhalant, elles vont directement dans le poumon là où elles doivent être efficaces."

Les tests sont en cours et s’ils avèrent concluants, cette technique pourrait être utilisée pour soigner les malades atteints du Coronavirus.