La Région a réuni les acteurs touristiques de La Réunion pour évoquer les possibilités de soutien financier et d’accompagnement des entreprises pendant les moments difficiles de la crise du Coronavirus.
Le Président de la Région Réunion s’est entretenu avec les acteurs du tourisme afin de définir des mesures à mettre en oeuvre devant permettre la survie de la filière fortement impactée par la crise sanitaire. Didier Robert souhaite le rassemblement de tous les intervenants autour d’un même plan d’action.
Etaient présents à cet échange mené par visioconférence, Pascal Gauci Secrétaire Général pour les Affaires Régionales à la Préfecture, Stéphane Fouassin et Susan Soba, Président et Directrice Générale de l’Ile de La Réunion Tourisme, Azeddine Bouali et Gérard Argien, Président et Directeur de la Fédération Réunionnaise du Tourisme, Catherine Frécaut, Présidente des Entreprises de voyages, Patrick Serveaux, président de l’UMIH, Christian Wolff, Président de l’Union des Hôteliers de La Réunion, Didier Fauchard président du MEDEF, Katherine Chatel, pour le Mouvement Des Entreprises de France, Lisianne Doki-Thonon pour la CPME, Pascal Viroleau Directeur des Îles Vanille. Yves Sculier, Président de l’Association de Défense des Professionnels indépendants du Tourisme de La Réunion, Mathieu Pitou, Président du Syndicat National des Accompagnateurs en montagne, Régine Moutan-Virin, Présidente de Clévacances Réunion, Alain Boyer pour l’Association des Gestionnaires des gîtes de Montagne, Frédéric Segart, Président des Gîtes de France, Eric Legrigeois et Henri Dupuis, Directeur Général et Directeur d’exploitation du Grand Port Maritime.
Tous sont unanimes, il convient de traiter l’urgence du présent et d’anticiper les dispositifs pour un redémarrage de l’activité touristique, dès la sortie de crise. Que ce soit l’aérien, la croisière, les agences réceptives, l’hôtellerie, la restauration, les gîtes, l’observatoire du tourisme etc… chaque corps de métier est exposé à de grandes difficultés ne leur permettant pas de poursuivre une activité normale sur le long terme.
"Nous sommes face à une situation d’extrême urgence où nous devons activer tous les leviers possibles. Le Fonds de solidarité régional que nous avons défini la semaine dernière en compagnie des acteurs économiques, doit ici prendre tout son sens. Même chose pour le Fonds de solidarité national porté par le Gouvernement", affirme Didier Robert. Les dispositifs d’urgence déjà existants comme la mise au chômage partiel doivent être actionnés dès maintenant.
Les services de la Région, en particulier la Direction des Affaires Economiques, L’IRT, la FRT restent pleinement mobilisés pour accompagner les acteurs du tourisme, filière stratégique et locomotive de l’économie du territoire. Didier Robert a ainsi défini 3 grandes lignes directives :
Les aides d’urgences :
-Le Président réunira les établissements bancaires concernant les modalités de mise en application des garanties accordées aux entreprises.
-Les dispositifs des Fonds de soutien national et régional seront ouverts dès les premiers jours d’avril.
-Les dispositifs Fonds de Garanties et Prêt Rebond doivent permettre rapidement aux entreprises de bénéficier de trésorerie.
-Une sensibilisation auprès des services de l’Etat pour arriver à une meilleure fluidité et rapidité dans l’enregistrement et le traitement du chômage partiel réclamé par les entreprises.
-La mobilisation immédiate des services de la Région.
Une stratégie pour le long terme
-La création d’un Comité exceptionnel de relance du tourisme 2020 au sein de la Région afin de gérer en commun la situation. Le Président de Région invite les acteurs à rejoindre cet espace de réflexion pour apporter collectivement des solutions.
-Dès la reprise de l’activité, une action forte est à mener auprès de la clientèle locale car cette crise sanitaire sans précédent, va modifier le comportement de chaque Réunionnais au regard de la consommation locale.
Un engagement fort des Fonds européens du FEDER
-Un soutien et un effort particulier vers les compagnies aériennes doivent être mis en place, ainsi qu’une réévaluation des budgets de l’IRT et de la FRT notamment par une mobilisation plus forte des fonds européens.