Suite au nouveau point de la préfecture ce mercredi indiquant qu’il n’y avait pas de cas avéré de coronavirus à La Réunion, les dockers se disent satisfait des mesures annoncées pour renforcer la securité sanitaire à La Réunion. En lien direct avec les marchandises importées, ils avaient déjà alerté les services de l’État pour la mise en place d’un plan d’action face au virus.
Ce document, entre les mains de Danio Ricquebourg, secrétaire général CGTR Ports et Docks satisfait les dockers du Port est un communiqué de la préfecture visant à renforcer les mesures de sécurité dans l’enceinte portuaire, face au coronavirus.
"On ne connaissait même pas le lieu d’embarquement des équipages, il n’y avait pas de traçabilité. Aujourd’hui, à travers cette liste qui doit être fournie à l’ARS et aux autorités, si des gens sont passés dans une zone à risque, ils seront confinés ; ces mesures vont dans le bon sens."
Obligation d’avoir une liste avec la date et le lieu d’embarquement des membres d’équipage, ou encore interdiction pour les personnes en provenance des pays à risque depuis moins de 14 jours de débarquer directement d’un navire sont quelques unes des mesures prises par la préfecture. Et ce, en concertation avec les dockers depuis le 25 février.
Quant au blocage du port dimanche dernier, les dockers rejettent tout présence et toute responsabilité face aux heurts survenus. "Nou lété en concertation, en train de discuter pour voir quelles propositions nous allions faire à la préfecture lundi matin. Mais paralyser un pays ce n’est pas une revendication digne d’une organisation syndicale", martèle Danio Ricquebourg.
Jeudi, l’AIDAblu, un nouveau bateau de croisière étant passé par les Seychelles, Madagascar et l’île Maurice arrivera sur nos côtes pour une escale de deux jours. Les dockers tiennent à s’assurer que les nouvelles mesures de sécurité seront bien appliquées.