En raison de la crise sanitaire liée au coronavirus, la fréquentation touristique est en baisse sur l’île. De nombreux prestataires en font les frais, notamment les professionnels qui proposent des activités dans les airs.
Sauter en parachute, faire de l’hélicoptère... Autant d’activités généralement prisées par les touristes en cette saison. Et pourtant, cet après-midi, Fred n’est pas dans les airs, pas de vol prévu. La faute au coronavirus, mais pas seulement.
"Sortis du confinement, les gens sont quand même demandeurs d’activités, mais la météo pose problème cette année et c’est un cumul. Là nous avons beaucoup d’épisodes d’alizés qui posent des problèmes pour notre activité."
Pour le parachutisme, le professionnel estime à 20 % la baisse d’activité. Un peu plus loin, Guillaume Peyrot, président de l’association "Vol Ensemb", nettoie son hélicoptère, lui aussi resté au sol. En temps normal, il propose la location de son appareil et des cours de pilotage. Avec le Covid-19, son activité s’est redessinée.
"Depuis la fin du confinement, nous avons vu une baisse de nos vols, à frais partagés. Ce sont les pilotes qui louaient nos machines pour faire des vols avec des amis, des touristes ou des proches. En revanche, nous avons eu davantage de demande pour les vols et avons dû nous réorganiser pour nous rattraper sur la partie instruction."
Les différentes prestataires ont tous mis en place un protocole sanitaire, en attendant le retour des touristes afin de pouvoir reprendre de l’altitude.