À l’aéroport Roland Garros, le personnel fait l’objet d’une enquête épidémiologique. Sur les 700 professionnels intervenant dans la zone aéroportuaire, 300 sont tirés au sort pour y participer. L’ARS a mis en place des dépistages afin de suivre le niveau de circulation du virus sur notre île.
Le test de dépistage du coronavirus n’est pas des plus agréables, mais il est nécessaire. Chef d’escale de permanence, Yohan Gence fait partie du personnel dépisté ce jeudi 14 mai.
"J’ai encore les larmes aux yeux. On travaille dans un environnement en contact avec des voyageurs. Étant père de famille, en rentrant à la maison on a un peu l’inquiétude de ramener ce fameux virus."
Quatorzaine assouplie pour les passagers
Une inquiétude partage par Ludovic Lebon, assistant PHMR. "Sur le plan personnel, famille, etc., c’est mieux de se faire dépister pour savoir ce qu’il en est. On est tous les jours confrontés à ce phénomène, donc je suis un peu inquiet."
Ces dépistages font l’objet d’une enquête épidémiologique accordée par l’Agence régionale de santé (ARS). Pratiqués sur des groupes de population les plus exposées, ils permettent aux autorités sanitaires d’observer l’évolution du virus sur le département, comme l’explique Catherine Marimoutou, responsable du centre d’investigation clinique CHU Inserm.
"Si on n’en trouve pas de virus dans ces populations là, a fortiori, il n’y en a pas ou très peu qui circulent au sein de la population à La Réunion. C’est la situation actuelle, on a eu moins de 60 cas autochtones. C’est très peu, on essaye de vérifier cela."
Ces investigations seront réalisés sur plusieurs mois et déclinées sur des sous-groupes de populations réparties sur l’ensemble du territoire.