Entreprises fermées, trafic routier en baisse… Dans un monde confiné, la pollution est en très nette baisse.
L’un des rares bienfaits de la pandémie mondiale de coronavirus, est celui sur la nature.
Le confinement obligeant les activités économiques et une partie de la population à être à l’arrêt, les émissions polluantes diminuent nettement.
Entre l’avant-confinement et depuis sa mise en place, une baisse de la concentration journalière en dioxyde d’azote est constatée dans l’air ambiant :
- Sur la station Joinville à Saint-Denis, la baisse constatée est de l’ordre de 75% ;
- Sur la station Luther-King à Saint-Pierre, durant le confinement, la baisse constatée est de l’ordre de 45%.
Comme tout polluant atmosphérique réglementé, le dioxyde d’azote a un effet sur la santé. Gaz irritant pour les bronches, chez les asthmatiques, il augmente la fréquence et la gravité des crises. Chez l’enfant, il favorise les infections pulmonaires.
Une baisse de la pollution aura donc un effet bénéfique sur la santé de la population, en particulier les personnes fragiles (asthmatiques, enfants, personnes âgées).
Selon les observations de l’Agence spatiale européenne, depuis le début du confinement, les concentrations de dioxyde d’azote ont nettement diminué en France.
Une concentration élevée provoque des inflammations des voies respiratoires. À long terme, les populations des grandes villes, exposées à davantage de pollution atmosphérique développent des maladies cardiaques et pulmonaires chroniques.
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