Gabrielle fait ses études à Paris. Elle est partie en Italie avec d’autres étudiants. Sur place, l’un des 30 jeunes est testé positif au Covid-19. Les étudiants ont été placés en quarantaine.
Une chambre de 15m2 pour seul espace de vie depuis 5 jours, c’est dans ces conditions que Gabrielle, jeune Réunionnaise en Italie, est isolée. Elle est considérée comme cas contact.
En voyage à Florence, l’un des membres du groupe d’étudiants qu’elle encadre est positif au coronavirus. Les autorités du pays décident alors de mettre tout le groupe en quarantaine.
"On n’est pas du tout contre le fait de rester chez nous, il n’y a pas de souci, mais que l’on soit au moins dans notre pays. Quand la nouvelle est tombée et que l’on nous a dit qu’on allait sûrement rester un petit moment, il a fallu rassurer tout le monde".
Pour l’heure, la jeune femme doit avancer les frais de nourriture qu’elle doit se faire livrer, mais devrait être remboursée par son assurance. Son seul contact depuis l’isolement est une fenêtre qui donne sur la rue.
Aucune sortie ne lui est autorisée. Une situation difficile pour Gabrielle : "Même les prisonniers ont le droit à 30 minutes par jour et nous, notre crime c’est juste d’avoir été cas contact".
"Les nuits sont courtes, on se couche assez tard et le matin la première chose c’est les messages. Pendant la nuit elle nous envoie souvent des messages, elle a besoin de garder contact parce qu’être enfermé seul dans une chambre, ça ne doit pas être évident".
Hier, en fin d’après-midi, les autorités sanitaires italiennes ont annoncé que les étudiants non contaminés devraient être rapatriés ce mercredi dans la journée.