La Fédération du commerce et de la distribution assure qu’une continuité des services est assurée dans les grandes surfaces. En clair : il n’y pas de risque de pénurie à La Réunion.
Le président de la Fédération du commerce et de la distribution était sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion vendredi soir.
Il s’est exprimé sur les conséquences de l’épidémie de Coronavirus à La Réunion sur l’économie et la grande distribution. Il appelle les consommateurs à plutôt venir en milieu, fin d’après-midi pour éviter les fortes affluences de la matinée et mieux réguler le trafic dans les rayons.
Philippe Maillard s’est voulu rassurant et a notamment affirmé que l’importation des produits de première nécessité n’avait pas été interrompue : "Il n’y aura pas de pénurie. Toutes les unités de besoin sont présentes. Il n’y a eu aucune coupure dans les flux logistiques. Les bateaux et les conteneurs arrivent."
Il précise toutefois que toutes les marques ne seront pas fortement présentes mais l’ensemble des produits de première nécessité seront disponibles.
Philippe Maillard explique que les grandes surfaces ont remarqué des heures de forte affluence dans les supermarchés. Les entreprises demandent donc aux Réunionnais de revoir leurs habitudes : "C’est la deuxième semaine, les choses se sont précipitées pour nous aussi. Nous avons des files d’attente. Nous avons remarqué des heures où les clients sont nombreux. Si les consommateurs peuvent se déplacer plutôt vers 16h, 17h et qu’ils ne viennent pas à plusieurs. C’est pour la sécurité des clients et des personnels qui ont très peur."
Le président de la Fédération du commerce et de la distribution commente : "Il y a plutôt un civisme qui s’applique. Il faut que ça continue. C’est une crise sur la durée. Soyez patients. On a mis en place des horaires spécialisés, des flux, il faut faire preuve de patience."
Les supermarchés annoncent s’organiser pour fournir les produits issues de l’agriculture locale : "Nous avons entendu la fermeture des marchés forains. Nous avons pris contact avec les associations. On aidera dans la mesure du possible. On va essayer de faire une place aux produits les plus sensibles comme les chouchous. La priorité est l’alimentation."
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