Jeune réunionnaise, Corail Quiriet a crée sa marque de mode en 2021. Deux ans plus tard, celle-ci aura l’immense opportunité de défiler à la Fashion Week de New-York, le 9 septembre prochain.
La mode, une vocation qui a gagnée Corail à l’âge de 7 ans, et qui ne l’a plus jamais quittée. Pour pouvoir se lancer dans ce milieu, elle décide de suivre un bac STD2A (design et arts appliqués). Après avoir obtenu son diplôme, Corail s’envole vers Cannes pour suivre un BTS design de mode. En 2019, elle rentre à La Réunion, au moment où le Covid démarre.
Création de Eilaroc
Corail crée sa marque, Eilaroc, en 2021, au moment où le Covid se calme. Bien que toute jeune, la marque Eilaroc possède déjà une identité propre, et une marque de fabrique claire. Son slogan « le métissage de l’artisanat et éco-création ». Un slogan qui incarne les valeurs de Corail, transmises à Eilaroc. Le métissage de l’artisanat consiste à utiliser et mêler différentes techniques de création. Broderie ou encore tressage, tout doit être artisanal. Par éco-création, Corail entend upcycling, récupération et matières premières naturelles. Des principes qui s’accordent avec le souci de l’impact environnemental. La dernière collection de l’artiste, sortie en 2023, « Bonbon cravate », a été réalisée à partir de cravates de récupération.
La Fashion Week de New-York
A peine deux ans, et la marque Eilaroc va déjà participer à un évènement incontournable pour le milieu de la mode : la Fashion Week de New-York en septembre.
En 2022, Corail a voulu faire un nouveau BTS, qui ne lui a pas plu. Il fallait donc rebondir, saisir une nouvelle opportunité. Quelques temps auparavant, la jeune femme a vu passer plusieurs appels à candidature pour participer à la Fashion Week, sans jamais participer. Cette fois, Corail saute le pas. Et bingo, elle est sélectionnée. Le 9 septembre, la marque réunionnaise pourra défiler sur le sol New-Yorkais.
Corail fera défiler sa prochaine collection, « couleur lo ker », une collection qui représentera au mieux La Réunion. En ce moment, la créatrice est en métropole, pour travailler et préparer au mieux ce défilé. Ne pas être à La Réunion rend le travail un peu compliqué, car loin de son atelier, Corail ne dispose pas de tout le matériel nécessaire. Elle doit également se faire livrer certaines matières comme le vacoa, le choka ou encore de l’écorce de bananier, essentiel pour le tressage.
Stressée, Corail appréhende cet évènement qu’elle qualifie d’incroyable. La jeune femme commence tout juste à réaliser. Fort heureusement, elle ne sera pas seule à New-York, et sera épaulée tout au long de cette semaine, qui s’annonce pleine d’émotions.