Hier, a été officiellement annoncée, la mise en place d’un contrôle technique obligatoire pour les deux-roues. Une mesure qui passe mal auprès des intéressés. À La Réunion, les motards annoncent d’ores et déjà leur intention de manifester.
Pneus, système de freinage, suspension ou encore éclairage… ils seront vérifiés lors des contrôles techniques sur les deux roues ! Un contrôle qui deviendra bientôt obligatoire, dès 2023.
Cela représente un total 3 millions et demi de véhicules concernés.
Les motards de La Réunion ne comptent pas en rester là et on déjà l’intention de manifester contre le contrôle technique obligatoire.
"On est très en colère, ça sort sur une période où il est difficile de se mobiliser. Notre mobilisation va se reporter sur début septembre. Il faut avoir de la visibilité là-dessus", explique Chrystel Beis, coordinatrice de la Fédération Française des Motards en Colère 974.
La mesure a été publiée au Journal Officiel. Celle de l’obligation faite aux propriétaires de deux-roues (motos, scooters, quads) motorisés de passer un contrôle technique tous les deux ans à partir de 2023.
Une mesure qui, pour le gouvernement, permettrait de réduire la mortalité sur les routes mais également de sécuriser le marché de l’occasion, et lutter contre les modifications apportées par les utilisateurs pour augmenter la vitesse.
Après y avoir dérogé comme elle en avait le droit, la France applique donc, avec un report d’un an, une directive communautaire de 2014 applicable l’an prochain.
Les deux-roues neufs y seront soumis dans les quatre ans, puis tous les deux ans (cinq ans pour les motos de collection). Un contrôle de moins de six mois sera obligatoire pour une revente en occasion. Le coût n’est pas encore connu.