Ce lundi, le président de la République et le Premier Ministre ont reçu plusieurs collectivités des Outre-mer pour signer le "contrat de convergence et de transformation". Ce contrat représente un effort financier de l’État de 398 millions d’euros de crédits pour La Réunion.
Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont réuni ce lundi à Paris plusieurs collectivités des Outre-mer pour signer avec elles des "contrats de convergence et de transformation".
L’objectif est de réduire les écarts de développement en matière économique et sociale.
Le contrat de convergence et de transformation (CCT) signé aujourd’hui concrétise l’engagement de l’État à hauteur de 398 millions d’euros de crédits pour La Réunion. Avec l’ensemble des signataires, ce sont au total près de 608 millions d’euros de crédits qui seront mobilisés au bénéfice des projets du territoire réunionnais.
Ces contrats, prévus dans la loi Egalité réelle Outre-mer visent à identifier et prioriser des objectifs qui seront mis en place par l’Etat et les collectivités (régions, collectivités territoriales, départements, etc.) pendant quatre ans (2019-2022).
Cela leur permettra "de disposer d’infrastructures ainsi que d’équipements de haut niveau, prenant compte des enjeux liés à la transition écologique".
Ces contrats représentent "un effort financier de l’Etat de 2,1 milliards d’euros", selon l’Elysée.
Ils sont "la traduction concrète des ambitions arrêtées dans le Livre bleu outre-mer", présenté en juin 2018 à l’Elysée à l’issue des Assises des outre-mer.
À l’occasion de ces signatures, le Premier ministre et les présidents de neuf collectivités d’outre-mer "s’engageront en faveur de la Trajectoire 5.0". Il s’agit de la déclinaison des objectifs de développement durable d’ici 2030 pour les territoires ultramarins.
Elle passe par cinq objectifs : Zéro carbone (développer les énergies renouvelables, réduire la dépendance des outre-mer aux énergies fossiles), Zéro déchet (préserver les ressources, promouvoir l’économie circulaire), Zéro polluant agricole (protéger les populations des pollutions et des substances chimiques), Zéro exclusion (lutter contre toute forme d’exclusion, dans des territoires où le taux de chômage est plus important qu’en métropole), Zéro vulnérabilité (développer la "résilience" face au changement climatique et aux risques naturels).
"Les projets qui seront financés par les contrats de convergence et de transformation devront être cohérents avec ces objectifs", précise L’Elysée.