Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, une société accompagne les commerces à mieux gérer leurs invendus. Les produits recupérés sont proposés à bas prix sur une application.
Plusieurs dizaines de kilos de produits frais d’une valeur de plusieurs centaines d’euros ont été récupérés ce matin par cette association de l’Étang-Salé dans le dépôt d’une grande surface. Ils bénéficieront aux plus démunis. Une opération possible, avec des produits à date proche, qui iraient à la poubelle.
"Nous allons faire une double action, au lieu de jeter les produits devaient finir à la poubelle, on va faire don à des personnes qui en ont le plus besoin", illustre Christophe Wojcik, président du Rotary de l’Étang-Salé
Cette grande surface située à l’Étang-Salé préfère offrir ces invendus à des associations, plutôt que devoir les jeter à la poubelle, les avantage sont multiples, comme l’explique Bernard Yong, le directeur.
"Non seulement on dépense moins en déchets et au niveau sociétal, je suis davantage satisfait de savoir que ce qui peut être encore consommer puisse rendre service à des gens."
Les clients peuvent aussi acheter sur place, ou via une application, ces produits en date proche généralement à moitié prix ; ils saluent l’initiative.
"Je suis entièrement d’accord car nous sommes dans la galère"
"Donner à des associations c’est bien, ils devraient faire ça plus souvent"
Qu’importe la technique, qu’importe le type de magasin, un seul objectif : réduire les déchets et valoriser les invendus ou produits abimés au moins a 85%. Les solutions pour ne pas jeter sont nombreuses, comme le souligne Emilie Gallet, chargée de développement Phénix à La Réunion.
"Le consommateur va acheter à moitié prix sur l’application ou en magasin pour avoir des réductions sur les invendus. L’association va passer en magasin récupérer l’ensemble des invendus, fruits et légumes, du frais et du sec. La valorisation animale c’est pour les bio-déchets qui ne sont pas consommables par l’homme. Au lieu d’aller à la poubelle, ils peuvent nourrir des animaux."
Ces acteurs de l’anti-gaspi espèrent convaincre d’autres commerces de jouer le jeu. Actuellement, ce projet regroupe 2 grandes surfaces mais aussi 250 petits commerces de proximité.