Entre 1968 et 2012 sur notre île, ce sont 7 prêtres qui ont été concernés dans 11 cas de pédophilie. La confession est un acte religieux et sacré. Suite aux conclusions du rapport Sauvé, une question demeure : doit-elle vraiment rester secrète ?
Si on regarde vraiment la loi, de façon générale, nous sommes tous obligés de dénoncer un crime, si nous avons été mis au courant. C’est un devoir et si on le fait pas, on risque d’être puni de 3 ans de prison, et de 45 000 euros d’amende.
Sauf que, cette même loi, elle prévoit des exceptions pour les personnes soumises au secret professionnels. C’est-à-dire que les médecins par exemple, les avocats et les prêtres, n’ont pas l’obligation pénale de dénoncer les faits dont ils ont pris connaissance. Ce qui explique qu’un prêtre, ne sera pas puni par la loi, s’il ne dénonce pas un viol, par exemple tout simplement parce qu’il n’est pas obligé de le faire.
Si quelqu’un confie à un prêtre avoir tué, avoir violé quelqu’un, le prêtre a quand même la responsabilité morale de tout mettre en oeuvre pour que le criminel assume ses responsabilités, qu’il aille lui même se dénoncer à la justice. C’est ce que l’église explique en tout cas.
Si un prêtre dévoile un secret qui lui a été confié pendant al confession, il risque l’ex-communion. C’est-à-dire qu’il est privé de recevoir ou de donner les sacrements. L’ex-communion, c’est la peine la plus grave encourue dans l’église.