Parmi les préoccupations des ultramarins, la commission d’enquête parlementaire sur le cout de la vie en outre-mer a rendu ses conclusions hier à l’assemblée nationale. Un plan de 68 propositions. Faire baisser les prix, augmenter les revenus...
Vivre en Outre-mer coûterait en moyenne entre 10 et 15% plus cher que dans l’Hexagone ;
Pour rappel, l’INSEE avait même mis en évidence un écart de 37 % pour les prix de l’alimentaire en 2022.
Pour lutter contre cette problématique de vie chère la commission d’enquête a publié ses 68 mesures elle s’attaque notamment aux deux géants de l’alimentaire : Leclerc et GBH. La volonté de la commission : accroître la transparence de ce duopol sous peine d’amende et faire baisser leur marge pour atteindre 10 % de baisse sur les prix cette mesure rejoint celle proposée par le CIOM en début de semaine
Parlementaire et camp présidentiel se rejoignent sur cette proposition : la création de zone franche et défiscalisée autour des ports . D’autres mesures en revanche plus radicale côté parlementaire . La commission souhaiterait à long terme une hausse des salaires du privé de 20 % , une réforme de l’aide européenne du "Poséi" et un blocage des prix plus large du prix des produits de première nécessité
Autre question soulevée : l’octroi de mer . Pas d’abrogation prévu mais la commission convient comme le gouvernement de qu’une grande refonte de cette taxe serait nécessaire d’ici 2027.