Si le port du masque est obligatoire dans les espaces public clos, il n’est pas toujours évident de faire respecter cette obligation.
Depuis le 10 juillet dernier, le port du masque est obligatoire pour toute personne de plus de 11 ans dans les espaces publics clos. Le non-respect de cette règle sanitaire peut entraîner une amende de 135€.
Dans les commerces, bars et autres établissements accueillant du public, les gérants sont responsables de l’application de la mesure. En cas de manquement, les établissements risques des poursuites administratives pouvant aller jusqu’a la fermeture temporaire.
La préfecture et les forces de l’ordre effectuent des contrôles sur toute l’île.
En journée, il y a moins de problèmes, mais les commerçants doivent quand même rappeler la loi à quelques clients. En l’absence de masque, les commerces n’acceptent plus les clients.
"Ce matin, quand je suis rentrée dans la Poste, on m’a dit madame, il faut porter le masque, sans ça, je ne rentre pas."
En cas de contrôle, les commerçants s’exposent a une amende de 135 euros, mais aussi des sanctions administratives pouvant aller jusqu’a la fermeture temporaire. L’argument sanitaire est aussi avancé par plusieurs d’entre eux, chacun a donc sa méthode pour faire respecter la loi.
"95% des clients sont respectueux de cette mesure de sécurité. Les gens ont tendance à oublier parce que ce n’est pas un reflexe, quand on leur dit de mettre, ils mettent".
"Il faut être sympa, essayer de faire comprendre gentillement que le masque est devenu obligatoire dans les lieux clos".
À Saint-Pierre, à l’occasion d’une animation commerciale, les messages de prévention et de rappel des obligations sont réguliers. Dans de rares cas, il est plus compliqué de convaincre les clients, qui trouvent de multiples excuses pour ne pas en porter.
"Des fois ça passe, des fois pas, il y a des clients qui sont réfractaires", nous assure un commerçant.
Ces commerçants constatent néanmoins une amélioration des comportements des clients au fil des semaines, même si pour certains visiteurs, il s’agit surtout de respecter la loi, par peur de l’amende davantage que du risque sanitaire.