La cascade Niagara et le Grand Étang asséchés. Signe d’une sécheresse sans précédent qui sévit à La Réunion. Un Comité sécheresse organisé cet après-midi à L’ADEAL afin d’échanger sur la problématique. À Cilaos, les cultures ne sont pas épargnées par cette sécheresse.
À Cilaos, la situation est difficile : sans pluie impossible de planter. Les agriculteurs cherchent des solutions pour les cultures déjà en place. La permaculture permet de moins subir. "On paille énormément et ça permet au sol d’être protégé du soleil et de garder l’humidité donc le peu d’eau qu’on peut amener manuellement sur nos zones de culture sera gardé le plus longtemps possible", explique Eliard Techer, un agriculteur cilaosien.
Quelles sont les conséquences de la sécheresse ? "Sur les zones moins paillées, la lentille n’était pas belle, des tout petit pieds avec peu de grain à cause du soleil. Le rendement sur les zones où il y a eu du paillage est de très bonne quantité".
Eliard Techer fait également partie d’une association pour promouvoir l’agriculture naturelle nommée Cilagro pour Cilaos Agro. "On a un système participatif de garantie avec un cahier des charges. L’un des items est la gestion de l’eau : chercher des solutions pour en utiliser moins comme le paillage et la rétention d’eau dans des citernes, essayer d’éviter le ruissellement et de garder l’eau le plus longtemps possible sur les zones de culture".