Marine s’est rendue au CHU de Saint-Pierre pour des maux de ventre, est ressorti avec un bras en écharpe.
Le 2 avril dernier, Marine, 33 ans, se rend au Chu de Saint-Pierre pour des maux de ventre. Sa visite à l’hôpital ne se passe pas comme prévu. 10 jours plus tard, elle ne décolère toujours pas.
"Un infirmier est venu me poser un cathéter mais malheureusement il ne trouvait pas la veine principale sur l’endroit où on fait les prises de sang d’habitude. Du coup il m’a posé le cathéter sur le côté du coude. Je lu ai dit que ça faisait hyper mal et que c’était pas normal".
L’infirmier lui aurait alors dit de ne pas s’inquiéter et que "ca va passer". "Puis il est parti et moi j’ai attendu pour qu’on vienne me chercher pour passer le scanner sauf que j’ai hurlé de douleur à partir du moment où le produit iodé est entré dans mon bras." Son bras s’est alors mis à gonfler. la femme s’est alors dit que "ça y est c’est fini il va exploser", poursuit-elle
Le lendemain matin, l’équipe médicale décide alors de l’opérer au vue de l’état de son bras.
"Il y avait un fil à l’intérieur. Le médecin a tourné, comme une sorte de lacet. J’ai plus la même sensibilité au bout des doigts. Je n’arrive plus à fermer le poing non plus. C’est plus normal. Je sens qu’à l’intérieur ça ne sera jamais plus comme avant", témoigne-t-elle.
Selon marine et sa mère, il y a eu un manquement dans le protocole médical.
"Quand ils ont posé la cathéter en principe on demande toujours à la personne si elle n’est pas allergique au produit. on regarde le retour veineux. Et ça n’a pas été fait du tout. On va continuer tout ce qu’il faut pour obtenir justice. Même si cela doit durer 10 ans, on attendra 10 ans. On ne laissera pas tomber", réagit sa maman.
Contactée, la direction du CHU affirme que "nous n’avons reçu aucun signalement de la part de cette patiente, nous lançons donc des investigations détaillées sur la prise en charge réalisées et les complications intervenues".
Marine doit réintégrer le domicile familial. Après une rééducation, elle espère pouvoir reprendre son métier de mécanicienne automobile.
"Je fais des cauchemars, je suis suivie psychologiquement. Je dors plus je suis sous médicaments. J’ai perdu mon boulot. On va dire que ma vie s’est complètement bousillée", dit-elle.