138, c’est le nombre de cas de chikungunya recensés depuis le mois d’août dernier. Conséquence de cette évolution, La Réunion entrera en phase épidémique la semaine prochaine. 6 à 10 nouveaux sont recensés par semaine, si le virus en lui-même ne semble pas agressif, selon les autorités c’est la dispersion des cas qui inquiète.
C’est l’animal le plus dangereux pour l’homme, parfois à peine visible. Il transmet le chikungunya, virus qui apparait sur notre île depuis le 23 août dernier, et depuis, les cas augmentent "Tant que ça ne touche pas quelqu’un de ma famille, ça va" "Ça ne nous atteint pas trop car on a vécu pendant tellement d’années avec".
En 2006, 35% de la population était touchée par le virus "Je ne sortais pas du tout jusqu’à ce que mon docteur me dise que je sois guérie".
Les autorités de santé alertent, on dénombre 138 cas à La Réunion "Les premiers cas sont apparus sur la commune de Saint-Paul, après c’est vraiment à l’Étang-Salé que ça a commencé à prendre de l’importance au niveau de la Ravine Sheunon avec 70 cas" explique Fabian Thouillot, délégué régional de Santé Publique France à La Réunion.
Ce qui inquiète c’est le nombre de cas isolés, on en compte 52 "Soit 38% de la totalité des cas qui sont détectés aujourd’hui, donc ça traduit une dispersion des cas isolés et donc des foyers potentiels à chaque implantation de ces nouveaux cas" rajoute-t-il.
L’ARS prévient à partir de la semaine prochaine, La Réunion risque d’entrer en phase épidémique "Il n’y a pas d’hospitalisation, le nombre de passage aux urgences n’a pas augmenté. Il semble qu’on a un virus qui soit moins virulent que lors des précédentes périodes de contamination sur le territoire" déclare Gérard Cotellon, directeur général de l’ARS.
Pour l’instant, une seule hospitalisation est recensée mais les gestes de protection restent de mise, en cas de doute, consultez votre médecin.