Le virus du Chikungunya circule toujours à La Réunion 1 069 cas ont été recensés depuis le début de l’épidémie le 23 août dernier. Sur 24 communes de l’île 21 concernées. En prévention le vaccin recommandé pour les personnes à risques, et notamment pour les 30-40 ans.
Entre les récentes pluies et les moustiques, mieux vaut se protéger du Chikungunya. Depuis novembre 2024, le premier vaccin contre la maladie est disponible dans les pharmacies.
"Je fais attention, je me protège, je pense que le vaccin n’est pas utile pour moi. Je prends suffisamment de précautions".
Un vaccin à dose unique disponible pour les personnes majeures. L’objectif est de ne pas revivre l’épidémie de 2006. Si tout le monde peut se le procurer, les personnes à risque sont prioritaires.
"Les gens fragiles sont sensibles à la vaccination. Dans le cas du Chikungunya les gens jeunes sont aussi concernés. Les gens de 30-40 ans ont déjà eu le Chikungunya en 2006, et certains ont encore des formes chroniques. Ce n’est pas obligatoirement grave, ils ne vont pas forcément à l’hôpital, mais ils ont des douleurs pendant quelques semaines et s’arrêtent de travailler. Ils ne peuvent plus faire leur activité quotidienne et sont très impactés par la maladie", indique Christine Kowalczyk, présidente de l’union régionale des médecins océan indien.
Une dose de vaccin coûte entre 100 et 200 euros, car le médicament n’est pas remboursé.
"Lorsqu’un médicament n’est pas remboursé, le prix d’achat et le prix de vente sont libres, à disposition souvent des quantités commandées ou de la disponibilité du vaccin. On souhaite évidemment que ce vaccin soit remboursé pour que les prix puissent être encadrés", explique Claude Marodon, président de la délégation de l’ordre des pharmaciens.
Les derniers chiffres de Santé Publique France indiquent que 362 nouveaux cas de Chikungunya ont été recensés sur notre île. La commission de remboursement des médicaments n’a pas encore donné d’avis sur une prise en charge du vaccin par la sécurité sociale.