DR-Antenne Réunion
Le chikungunya continue de gagner du terrain à La Réunion. Depuis le mois d’août, 82 cas ont été enregistrés selon l’ARS. 30 nouveaux cas ont été détectés uniquement la semaine dernière. Après L’Étang-Salé, l’ermitage, la ligne 400 et grand bassin, un nouveau foyer vient d’être recensé à Trois-Mares.
L’eau stagnante au fond des coupelles attire les moustiques et met en danger la population. Les habitants de Trois Mares au Tampon sont particulièrement touchés par la prolifération du chikungunya. Pour les habitants du quartier, la vigilance habituelle ne suffit plus à rassurer.
"Je suis inquiet, je commence à prendre de l’âge, il ne faut pas que je tombe malade. J’arrose parce qu’il fait trop chaud, il ne pleut pas. Il y aura toujours des moustiques".
Pour un autre voisin interrogé, la technique la plus efficace pour lutter contre la prolifération des moustiques réside dans l’hygiène.
"Au niveau de l’arrosage, je fais attention avec les coupelles. Je vérifie qu’il n’y ait pas de gouttière bouchée".
Malgré le déploiement du service de lutte anti-vectoriel de l’ARS, la circulation du chikungunya continue à s’intensifier. " Si on doit vivre avec, on le fera, mais la prévention est primordiale. Chacun doit prendre ses responsabilités, il faut faire attention à ce qu’il y a autour de nous".
Ce sont 82 personnes qui ont été touchées par le virus du chikungunya. Parmi elles, 3 cas ont été recensés entre le 9 et le 15 décembre dernier au Tampon à Trois Mares.
