53 cas de chikungunya ont été signalés à l’ARS La Réunion depuis août 2024. La majorité de ces cas a été recensée dans le sud de l’île
Compte tenu de l’évolution de la situation et du risque d’épidémie dans les prochaines semaines, Gérard Cotellon, directeur général de l’ARS La Réunion, en accord avec Patrice Latron, préfet de La Réunion, a décidé d’activer le niveau 2B du dispositif ORSEC de lutte contre les arboviroses : « Intensification de la circulation virale autochtone et risque d’évolution en épidémie ».
Ce niveau correspond notamment à un renforcement des actions de salubrité publique et des actions partenariales avec les communes et intercommunalités. Les équipes de l’ARS, en lien avec les services communaux, poursuivent quotidiennement leurs interventions de sensibilisation et de démoustication dans les quartiers concernés.
Les conditions météorologiques actuelles particulièrement propices à la prolifération des moustiques, renforcent l’urgence d’agir : l’engagement de chacun est essentiel pour éviter une épidémie de chikungunya alors même que la dengue continue à circuler dans l’île.
Parmi les 53 cas de chikungunya recensés, quatre regroupements de cas (foyers) sont actuellement actifs :
• sur la commune de l’Etang-Salé dans le quartier ravine Sheunon (27 cas),
• sur la commune de Saint-Paul, un dans le quartier des Aigrettes (7 cas) et l’autre à l’Ermitage (9 cas),
• sur la commune du Tampon, à l’Ilet de Grand-Bassin,
• un nouveau foyer a émergé sur la Ligne 400 situé sur les communes du Tampon et de Saint-Pierre.
Plusieurs cas isolés ont également été identifiés sur les communes de Saint-Pierre, du Tampon, de Saint-Louis lors de la dernière quinzaine. Le nombre total de cas reste modéré et sans impact sanitaire à ce stade. Parallèlement, la dengue continue à circuler à bas bruit sur l’île (18 cas signalés depuis fin août à Saint-Pierre, Saint-Joseph, Le Port et Saint-Paul), nécessitant une vigilance accrue face aux deux virus.