Les transporteurs se sont mobilisés de nouveau ce lundi afin de trouver une solution pour la reprise de leur activité. Ils ont rencontré le groupement dans l’après-midi, sans qu’aucune solution ne soit trouvée. Les transporteurs s’apprêtent donc à se remettre en grève.
Ce lundi 21 septembre, les transporteurs sont regroupés devant la Halle des manifestations du Port. Une délégation s’est ensuite rendue devant les locaux du Groupement en charge des travaux de la Nouvelle Route du littoral (GTOI - SBTPC - VINCI).
Si les travaux ont repris comme annoncé par le président de Région le 15 septembre dernier, les transporteurs n’ont eux toujours pas de date de reprise de leur activité. Ils demandent aujourd’hui des solutions pour une reprise au plus vite. La délégation a été reçue cet après-midi par le groupement. Les transporteurs ont exigé une reprise accélérée du chantier, comme le prévoyait l’accord entre le groupement et la Région.
Mais cette rencontre n’a pas été fructueuse. Les transporteurs doivent donc se concerter pour penser les différentes actions à mener. Il est fort probable que les transporteurs se mettent en grève, comme ils l’ont fait devant La Région.
Les transporteurs ne veulent plus de promesses verbales, mais des engagements écrits qui assurent la reprise des travaux.
Une nouvelle mobilisation est donc envisagée pour demain. Ce soir les transporteurs restent mobilisés devant la Halle des manifestations. "Le groupement ne suit pas trop en ce moment on sent qu’ils ne veulent pas nous écouter. Au niveau des transporteurs, on a prouvé aujourd’hui qu’on vient les voir, on leur demande des comptes, ce n’est pas seulement pour les transporteurs mais pour tout le monde ! Le groupement est entrain de compter son pognon ! Il y a eu le plan de relance pour la NRL et c’est le groupement qui va bénéficier de tout cela, et les transporteurs on les prend pour des moins que rien !", a expliqué Joël Mongin, déterminé à faire entendre la voix des transporteurs. "Dès demain on va se mobiliser, aller devant le groupement leur demander des comptes, on va leur prouver qu’on est pas des rigolos".