Nouvelle journée de mobilisation pour les transporteurs qui réclament la reprise de leur activité. Ils bloquent aujourd’hui les locaux du groupement en charge des travaux de la Nouvelle route du littoral.
Les transporteurs ont mis leur menace à execution ce matin, une quarantaine de leur camions bloquent les locaux du groupement GTOI-SBTPC-Vinci, groupement en charge des travaux de la Nouvelle route du littoral. Les transporteurs veulent reprendre le travail sur le chantier.
C’est un nouveau coup de pression de transporteurs. Après avoir passé la nuit sur la parking de la Halle des manifestations, une quarantaine de transporteurs ont décidé de hausser le ton. Ils sont encore rassemblés aujourd’hui pour montrer leur mécontentement au groupement.
Didier Hoarau, président de l’OTI (organisation des transporteurs indépendants), s’est exprimé devant la caméra d’Antenne Réunion. "Comme promis hier suite aux non-négociations avec le groupement - on a été entendus mais pas écoutés - on est venus montrer notre mécontentenment devant le groupement. Pour l’instant, on commence notre mobilisation comme cela, demain il y aura un comité de pilotage en métropole et si on n’est pas entendus, on durcira encore le mouvement par la suite. On restera mobilisés le but est que les transporteurs repennent le travail le 15 septembre comme promis par le président de Région", a expliqué Didier Hoarau.
"Les transporteurs ont l’impression d’être pris en otage", a conclu le transporteur, bien déterminé à atteindre son objectif : reprendre le travail au plus vite.
"On se mobilise devant le groupement pour leur faire comprendre notre mécontentement et montrer en attendant le comité de pilotage qui aura lieu demain, qu’on est là et qu’on a rien à faire, on attend que quelqu’un pense à nous. On attend, je ne dévoile jamais les actions avant, pour l’instant on est ici", poursuit le membre de l’Organisation Syndicale Des Transporteurs.
Parmi les professionnels, des citoyens se sont aussi déplacer afin d’apporter leur soutien aux transporteurs.
Demain après le comité de pilotage à Paris, les transporteurs décideront des autres actions à mener. Si un blocage des routes n’est pour l’instant pas envisagé, cette hypothèse n’est cependant pas exclue.