Furet, perruche à collier, ou encore reptiles, les espèces considérées comme invasives sont de plus en plus fréquentes dans les foyers réunionnais.
Pour protéger la biodiversité de l’île, ces nouveaux animaux de compagnies vont bientôt être interdits. La mesure est considérée comme trop radicale par les passionnés.
"Interdire peut-être pas, mais contrôler peut être une bonne chose. Dans certains cours d’eau, on peut retrouver des espèces de poissons que l’on a pas ici normalement." confie un vendeur d’animaux.
"Encadrer oui, mais l’on ne doit pas interdire, car il y a de jolies espèces" rapporte un autre acheteur présent dans la boutique.
Depuis 2005, deux arrêtés préfectoraux interdisent les espèces jugées nocives pour la faune locale. L’État souhaite une mise à jour de cette liste pour prendre désormais en compte certains animaux domestiques.
"C’est important d’élargir la liste parce qu’il faut essayer de préserver, pour les générations futures, nos espèces endémiques de La Réunion. Elles sont endémiques, donc elles n’existent pas ailleurs dans le monde. Donc si des espèces à caractère envahissants viennent et font disparaître les populations à caractère endémique, on ne les aura plus, elles n’existeront plus à l’échelle de la planète"déclare Isabelle Bracco, Responsable de l’unité biodiversité à la DEAL.