En cette période de vacances, les établissements de loisirs peinent à recruter des animateurs. Le nombre d’inscrits au BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) a été réduit de moitié en 4 années.
Les colonies de vacances rencontrent, à chaque période, un franc succès. Randonnées, sorties plages, activités sont organisées par les animateurs. Cependant cette année, le secteur connaît une "pénurie" de recrutement avec des animateurs qui se font de plus en plus rares. En 2018, 497 personnes étaient inscrites afin de passer le BAFA, 407 l’ont obtenu. Un nombre qui s’est divisé en 2022, avec 285 inscrits et 211 obtentions.
"C’est un métier qu’il faut aimer, les horaires sont particulières. Les publics changent tout le temps et financièrement ce n’est pas le métier le mieux payé", explique une animatrice. Si le salaire minimum est de 23 euros, Loïc Lebon, le président de l’association "LBON’HEUR" estime cette somme trop juste et paye ses employés entre 50 et 70 euros.
Pour inciter es futurs animateurs, l’État a mis en place une aide de 200 euros pour les personnes qui souhaitent passer le BAFA ainsi qu’un plan de formation continu afin d’accompagner les animateurs dans leurs montées en compétences.
Gaëlle LHONNEUR