Antenne Réunion
La problématique des enseignants mutés loin de La Réunion une fois le concours réussi est toujours d’actualité. Ce jeudi 25 juillet, une trentaine d’enseignants se sont rendus à une conférence de presse à la Région en présence de la présidente Huguette Bello et du député Frédéric Maillot.
Exercer sur son île natale semble être mission impossible pour les néo-enseignants. Vie de famille, garde d’enfants, tuteurs de leurs proches, crédit à payer, nombreuses sont les raisons de vouloir rester à La Réunion.
Tous sont conscients qu’être titularisé consiste à passer un concours national et donc d’être amené à déménager, mais les néo-titulaires demandent avant tout plus de transparence.
"Partir oui, nous sommes d’accord, nous sommes prêts. Ce qu’on aimerait savoir c’est quand est-ce qu’on reviendra. C’est de savoir combien de temps va durer notre supplice et combien de temps on sera loin de notre famille. Ce serait plus facile de gérer si on savait qu’on part pour 3 ans par exemple, on aimerait avoir une date retour" explique Emilie Lepinay, professeure d’anglais mutée à Mayotte.
La Région est à l’écoute de ces problématiques, mais reste limitée dans les faits, car les décisions sont prises au niveau du ministère de l’Éducation.
"Nous allons adresser une lettre au Premier ministre du gouvernement et leur demander d’avoir du coeur. C’est aussi ça la politique et gérer la vie de la cité" s’est exprimée Huguette Bello.
