Ce lundi 6 février, c’est la journée mondiale "sans téléphone mobile". Nous avons tant incorporé le téléphone portable à notre quotidien que certains déclarent ne pas pouvoir passer une journée sans lui. C’est pourquoi, depuis 17 ans maintenant, du 6 au 8 février la population est encouragée à vivre sans l’utiliser pendant ce laps de temps.
En 2001, l’écrivain Philippe Marsollier appelait à la grève du téléphone portable pendant 24 heures. 17 ans plus tard, en juillet 2018 se déroulait officiellement la journée nationale sans smartphone. L’objectif ? Provoquer une réflexion autour de notre utilisation du smartphone.
Philippe Marsollier, ou Phil Marso de son nom de plume, est un écrivain français de 58 ans. Deux ans après avoir publié son roman policier Tueur de portable sans mobile apparent, il a souhaité provoquer une réflexion dans les médias autour de cet outil. Cette année, nous sommes donc à la veille de la 20ème édition de la journée mondiale sans téléphone portable.
Depuis son appel à la grève du téléphone en 2001, le mouvement a largement été médiatisé. Il résonne notamment en 2007 en Espagne où des internautes proposent une journée « téléphone mobile muet ».
La date de la Journée mondiale sans téléphone portable n’est pas complètement anodine. En réalité, c’est un clin d’œil à Nino Ferrer. Le 6 février se fête la Saint-Gaston. Pour Philippe Marsollier, ce jour était idéal pour faire une référence au refrain de la chanson Le Téléfon : « Gaston, y a l’ téléfon qui son, et y a jamais person qui y répond ». Cela symbolisait bien le concept de la Journée mondiale sans téléphone portable.
Aujourd’hui, on sait nommer la dépendance à laquelle nous sommes sujet : la nomophobie. Évidente pour certain, beaucoup sans le savoir, en sont déjà victimes. Ainsi, la journée mondiale sans téléphone portable, plus qu’un défi, est un véritable moyen pour faire le point sur sa propre consommation.