Célébrée le 20 mai, la Journée européenne de la Mer a pour objectif de mettre en avant le rôle central que jouent les océans dans la vie quotidienne des citoyens européens. À La Réunion, une école aux formations co-financées par l’Union européenne existe depuis 1967 et vise à former ses élèves aux métiers de la mer.
Déclarée par l’Union européenne, la Journée européenne de la Mer vise à célébrer, le 20 mai, les réalisations liées au secteur maritime.
Comme le précise la Conférence des Régions Périphériques Maritimes, qui rassemble plus de 150 Régions issues de 24 États de l’Union européenne, c’est un événement annuel de deux jours au cours duquel la communauté maritime européenne se réunit pour établir des réseaux. Il est question de mettre en place une action commune dans le domaine des affaires maritimes et de l’économie bleue durable.
Si cette journée consiste donc à mettre en évidence le rôle crucial que jouent les océans et les mers dans la vie quotidienne des citoyens européens, diverses réalisations maritimes ont été mises en place à La Réunion depuis plusieus décennies, à l’instar de l’Ecole Maritime d’Apprentissage (EAM).
Créée en 1967, l’EAM propose une formation initiale et une formation continue aux différents métiers de la mer.
Par le biais d’une formation continue, l’école accueille les adultes à partir de 18 ans qui souhaitent rentrer dans la profession de marin et des marins désireux de se perfectionner et de progresser dans leur métier.
Avec la formation initiale, l’EAM propose aux jeunes intéressés par la mer de se préparer au métier de marin. En effet, avec la préparation au BAC Professionnel Polyvalent navigant pont/machine, l’école s’adresse à tous ceux qui souhaitent acquérir les connaissances pour conduire et assurer la maintenance des machines principales et auxiliaires sur un navire de commerce, de pêche ou de plaisance professionnelle. Le titulaire du BAC Professionnel Polyvalent assurera plus précisèment la sécurité de l’équipage ou des passagers et celle du navire.
Contacté par LINFO.re, une gestionnaire des formations de l’EAM explique différents aspects concernant les formations à la mer.
"Nos élèves sont évalués tout au long de l’année. Il y a un livret de formations avec des compétences à faire évaluer. On retrouve des certifications martimes dasn la mécanique ou en sauvetage en mer. Il y a des formations en sécurité inciendie et même des épreuves de survie en mer. Une formation aux techniques avancées de lutte contre l’incendie".
"Pour devenir capitaine, il faudra avoir navigué un minimum malgré des certifications".
La situation sanitaire contenue tout de même d’avoir un impact non-négligeable sur les formaitons que propose l’école.
"On a subi deux fois le confinement. La pandémie reste problématique. Si nos élèves sont sur le site, les stages sont un problème. Par rapport les entreprises, les embarquations sont annulées. La Covid a chamboullé toute l’organisation. D’ailleurs, si les bars et les restaurants réouvrent aujourd’hui, on a pas encore de directives de l’Etat nous concernant. On ne sait pas encore si les examens vont se faire majoritairement en continu ou bien en présentiel".
"Avec la situation sanitaire, on a moins de stagiaires qui viennent de Mayotte".