DR-Antenne Réunion
Ce week-end un jeune homme est décédé après un saut à la Cascade Chaudron. Ce mardi, une randonneuse de 65 ans a été évacuée ce mardi en fin de journée du Bassin Cormorans à Saint-Gilles. Ces lieux sont formellement interdits d’accès, mais attirent pourtant les visiteurs.
Plusieurs bassins de l’île sont interdits d’accès. C’est notamment le cas au bassin de la Ravine Saint-Gilles.
Régi par un arrêté préfectoral, le lieu devrait être désert, au lieu de ça, le secteur est ultra fréquenté. Plusieurs accidents se produisent chaque année sur cette zone touristique de renom. Les visiteurs préfèrent rester dans l’insouciance.
"Je ne crois pas que c’est interdit depuis très longtemps. Les gens font en fonction du risque, si ce n’est pas risqué ils y vont."
"Je trouve qu’aujourd’hui, il n’y a pas assez de bassins accessibles à la population. Quand on a envie de profiter de la baignade de rivière, c’est impossible".
Pour les habitués, les bassins restent en faible quantité dans l’Ouest, à l’inverse du Sud et de l’Est où ils sont abondants. Sur l’île, les bassins des Cormoran, des Aigrettes, Malheur, la Paix ou encore la cascade du Chaudron sont interdites.
Depuis quelques années, de nombreux sites internet répertorient tous les bassins et cascades à visiter. Sans parler des réseaux sociaux, qui selon les forces de l’ordre, encouragent les plus jeunes à sauter toujours plus haut. "Les gens qui vont sur place doivent comprendre pourquoi ces lieux sont interdits. Il y a un côté risque naturel avec les chutes de pierres ou effondrement du sentier. Ensuite il y a le risque sanitaire lié au captage. Lorsqu’on va se baigner à Trois Bassins, on est en train de se baigner dans l’eau que va boire la population de Saint-Gilles", explique Frédéric Amardeil, commandant adjoint du PGHM de La Réunion.
Les gendarmes du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) interviennent régulièrement à proximité du bassin Cormoran. Tous les ans, ils effectuent une dizaine d’opérations de secours.