Mobilisés depuis le début de la semaine, les parents et les étudiants en carrières sanitaire et sociale ont de nouveau été reçus à la Région. La réunion a pris fin peu après 14h et la déception est grande pour les étudiants qui estiment être "toujours dans le flou". Un nouveau dispositif est proposé : réunissant la Ladom, la région d’accueil et la Région Réunion mais chaque situation sera étudiée au cas par cas. Un nouveau sit in est en cours.
Depuis plusieurs jours, la colère gronde du côté des parents et des étudiants des carrières sanitaire et sociale. Ils se sont fortement mobilisés suite à l’annonce de la fin du dispositif de bourses de la Région Réunion pour les études en métropole dans ces secteurs.
La bourse de mobilité est composée d’aides de la Région Réunion et de Ladom. Le Conseil régional a rapidement précisé qu’il ne s’agit pas d’une enveloppe obligatoire.
Les parents et les futurs étudiants sont dont montés au créneau suite à la suppression de l’aide de 700 euros par mois pour les jeunes qui partent faire des études dans le domaine sanitaire et social en métropole.
Après plusieurs réunions, une forte mobilisation, un sit in à la Région en début de semaine... Les étudiants en carrières sanitaire et sociale ont de nouveau été reçus à la Région ce vendredi.
Après plusieurs heures de réunion, les élus ont clos les négociations peu après 14 heures. Les étudiants estiment ne pas avoir été entendus, aucune solution n’a été actée.
Un nouveau sit in a débuté dès 14h30. Parents et étudiants restent mobilisés.
A l’issue de cette nouvelle réunion, un nouveau dispositif devrait être mis en place avec trois acteurs : Ladom, la région d’accueil et la Région Réunion.
La Région affirme qu’une collaboration entre ces trois acteurs va se faire pour essayer de financer les bourses. Dans un premier temps entre Ladom et la région d’accueil et la Région Réunion pourait pallier le manque mais chaque situation sera étudiée au cas par cas.
Ce dispositif n’est pas encore effectif et nécessitera plusieurs réunions la semaine prochaine.
Interrogés sur place, les étudiants estiment être "toujours dans le flou".
Entre colère et déception, les étudiants se sentent "trahis" et restent mobilisés.