L’enquête publique concernant le projet d’exploitation d’une carrière Bellevue dans le cadre de la construction de la Nouvelle Route du Littoral, s’est achevé le 9 mai dernier.
Débutée le 8 avril, l’enquête publique au sujet de la [carrière de Bellevue concernant le chantier de la Nouvelle route du Littoral (NRL) s’est terminée le 9 mai.
Le 11 juin 2019, l’enquête publique relative à un projet de carrière de roches massives sur le site de Bellevue-La Saline a conclu à un avis clairement défavorable. Sur 283 observations recueillies, seules trois sont pour la carrière.
Les commissaires enquêteurs estiment que le lien entre l’intérêt général et l’ouverture d’une carrière à Bellevue n’est pas établi, ils insistent notamment sur le fait que les impacts environnementaux ne peuvent être ni réduits ni compensés et provoqueraient une "cicatrice durable dans le paysage d’une commune touristique après l’achèvement de l’exploitation."
L’Association Détrui Pa Nout Bellevue (DPNB) avait marqué son opposition à l’annonce du démarrage de l’enquête publique pour l’ouverture de la carrière.
Située sur le site de Bellevue, à la Saline-les-Bains, la future carrière devrait représenter l’équivalent de 16 terrains de football dans une zone balnéaire et proches des habitations.
Les riverains regrettent le manque d’informations. Gwenaëlle Rusdi témoigne : "Nous riverains, nous n’avons aucune information, ni au niveau des impacts pour les habitations, ni pour la santé au niveau des poussières. On sait juste qu’ils ont prévu des tirs de mines, plus d’une tonne d’explosifs par jour."
Le mercredi 25 juillet, l’Autorité environnementale (AE) avait délibéré sur 5 projets, parmi lesquels l’on retrouve celui de la Carrière de à Saint-Paul, dans le cadre de la réalisation de la Nouvelle route du Littoral (NRL).
L’Autorité a donné un avis défavorable au projet, en s’appuyant sur la "présence avérée occasionnelle ou permanente sur le site ou à proximité d’espèces protégées, dont les chiroptères et certaines espèces d’oiseaux."
Par conséquent, elle estime que le projet ne peut être autorisé "sans obtention d’une dérogation au régime d’interdiction stricte portant sur les espèces protégées."