Née à La Réunion, Carole a effectué toute sa scolarité à Saint-Denis jusqu’à ses 18 ans. Aujourd’hui, la jeune femme est tout juste diplômée de la prestigieuse université de la Sorbonne à Paris. De plus, la jeune Réunionnaise a travaillé dans un laboratoire en Suisse où elle est devenue co-auteure d’un article de recherche sur la résistance aux antibiotiques.
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Carole Sosthene et j’ai 24 ans. Je suis tout juste diplômée d’un master en Biologie moléculaire et cellulaire de Sorbonne Université.
- Quel est ton parcours ?
Née à la Réunion, j’ai grandi et fait toute ma scolarité à Sin-Dni (Saint-Denis). J’y ai vécu jusqu’à mes 18 ans. Après l’obtention de mon Baccalauréat scientifique au Lycée Leconte de Lisle, j’ai été acceptée via Parcoursup à l’Université de la Sorbonne à Paris. C’était un rêve qui devenait réalité. Je voulais découvrir la ville lumière et élargir mes horizons. J’ai alors franchi la mer pour poursuivre mes études. J’ai obtenu une licence puis récemment un master en biologie moléculaire et cellulaire. Mon parcours m’a également offert une formidable opportunité internationale : j’ai travaillé dans un laboratoire en Suisse. Une expérience marquante au cours de laquelle je suis devenue co-auteure d’un article scientifique sur la résistance aux antibiotiques.*
- Comment t’es tu adaptée personnellement ?
C’est là-bas que l’expression "Solèy i poak, le froid i cok" a pris tout son sens. L’adaptation n’a pas été simple : j’avais le mal du pays, les bons plats de maman et la chaleur du soleil me manquaient. Mais j’ai tenu bon, en me répétant que je partais pour mieux revenir, et qu’il était hors de question de rentrer les mains vides. Mon parcours n’a pas été facile, mais c’est la détermination, le travail acharné ainsi que les conseils et le soutien de mon entourage qui m’ont permis de tenir. Aujourd’hui, le diplôme en poche, je suis fière d’avoir relevé ce défi et d’avoir transformé cette épreuve en une véritable victoire.
- Quels sont tes projets ?
Dans la continuité logique, la thèse pourrait sembler évidente, mais pour l’instant, j’ai d’autres projets en tête que je préfère garder pour moi. Après tout, certains projets gagnent à rester secrets pour mieux se concrétiser.
*Vous pouvez retrouver son article sur ce lien : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39608713/