Dans la nuit du 12 au 13 mai 2020, un gigantesque incendie s’est déclaré sur le site de location de voitures à Gillot. Sur place, au moins 25 voitures ont pris feu. Aujourd’hui, leurs carcasses n’ont toujours pas été déplacées, laissant à la vue de tous un bien triste paysage, avec un risque de propagation de la dengue.
Au-delà de la pollution visuelle et environnementale, les moustiques adorent les espaces remplis d’eau stagnante. Ainsi, le risque d’être contaminé par la dengue pourrait être plus important dans cette zone. Le problème devient ainsi public dans la mesure où la santé des riverains est mise en cause. Alors, à quand le déplacement final des carcasses restantes ?
Cela fait presque un an maintenant que les carcasses non loin de l’aéroport Roland Garros n’ont pas bougé. Ils sont nombreux à avoir accusé la Cinor et la ville de St-Marie d’inaction. Pourtant, aucune des deux ne peut retirer d’elle-même les voitures brûlées. En réalité, le terrain sur lequel elles ont brûlé est un espace privé. De ce fait, c’est aux propriétaires d’enlever ces carcasses. "Mais cela a un coût" rappelle de président de la Cinor, Maurice Gironcel. Leurs assurances, cependant, pourraient abaisser les frais explique Maurice Girondel.
Pourtant, l’enlèvement des carcasses s’éternise. Le Quotidien a eu l’une des deux sociétés de location au téléphone. Pour justifier les délais, le propriétaire pointait du doigt : "les formalités liées aux assurances". S’ils ont bien reçu les demandes de la Cinor, la mise en œuvre risque d’être encore longue.
De leur côté, la ville de St-Marie ne peut agir tant que l’incendie criminel est étudié par la police. Les moustiques donc, pourront profiter de ces hôtels 5 étoiles pendant quelques temps encore !