A La Réunion, le prix de l’essence est le même partout, en théorie. Chaque mois par la préfecture fixe des prix maximums. Une décision de justice vient de donner raison à un gérant de station qui a décidé de vendre un peu moins cher.
Le plein d’essence, son prix est le même partout à la Réunion. Le tarif maximum est fixé par la préfecture chaque mois. Une décision de justice vient de donner raison à un gérant de station qui a décidé de vendre un peu moins cher.
Technique commerciale sensible.
Une station service de La Réunion affiche une ristourne de moins 2 centimes sur le sans plomb tous les jours et trois centimes sur le gazole la journée du samedi. Une pratique approuvée par les automobilistes.
"C’est intéressant pour nous, pour le porte feuille", "c’est toujours intéressant d’avoir cela surtout dans les conditions à la réunion où l’on est actuellement. L’inflation, la situation au rouge à la Réunion. Oui bien-sûr c’est la bienvenue", "au contraire si toutes les stations font ça aussi c ’est bon" commentent tour à tour les clients rencontrés.
C’est une stratégie commerciale pour le professionnel pour augmenter ainsi le volume de ses ventes. C’est une question de fidélisation.
"On a senti une menace sur nos clients fidèles. D’ailleurs ça s’est ressenti si on regarde tous les commentaires sur le programme de fidélités qu’on appliquait chez nous. Donc il fallait qu’on trouve une parade. Et cette parade on la trouvait avec les tarifs de carburants", argumente Claude Payet, gérant de station service
Une pratique qui a isolé Claude Payet d’une grande partie de la profession tels que ses concurrents directs situés à proximité.
Gérard Lebon, président du syndicat réunionnais des exploitants de stations-service, précise en retour que "nous avons droit à 12 centimes maximaux de marge pour des emplois. c’est ce que nous faisons aujourd’hui. Les gérants de stations service qui entourent la station de M. Payet jusqu’à présent n’ont pas bougé le prix de vente à la pompe parce qu’ils savent que c’est rentré dans une guerre qui nous amènera à un modèle métropolitain de distribution de carburant. Nous n’en voulons pas sur le territoire des Outre-mer. "