La campagne sucrière bat son plein. Jours et nuits, les équipes se relaient pour assurer le service dans les usines.
Après un démarrage chaotique lié aux tensions entre usiniers et planteurs, les machines tournent de nouveau à l’Usine de Bois-Rouge.
Les équipes se relaient pour traiter près de 8 000 tonnes de cannes acheminées chaque jour.
L’usine de Bois-Rouge à Saint-André ne dort jamais. De jour comme de nuit, les ouvriers s’attèlent à la tâche pour réceptionner les cannes.
"Avec 6 jours de production et une journée de maintenance programmée, ce sont des équipes qui se relaient."
Tous les jours, c’est 8 000 tonnes de cannes que réceptionne l’usine de Bois-Rouge.
Depuis le début de la campagne sucrière, c’est 180 000 tonnes de cannes qui ont été traitées.
Ces cannes réceptionnées servent à faire du sucre, mais également de l’électricité.
"Tous nos produits sont réutilisés : la bagasse sert à fournir la centrale thermique pour fabriquer de la vapeur et de l’électricité, la mélasse pour les distilleries et la production de rhum, tandis que les écumes vont repartir au champs pour les planteurs et les éleveurs", explique Jean-Pierre Desaix, directeur du site.