Dans le Sud de l’île, la campagne sucrière bat son plein. Mais cette année, les planteurs ont du mal à livrer.
Depuis le 17 juillet, la campagne sucrière est lancée dans l’Ouest et le Sud de l’île.
Une campagne rendue difficile à cause d’une météo capricieuse.
Si la campagne sucrière est lancée dans le Sud de l’île depuis le 17 juillet, les planteurs peinent à livrer.
En cause : des conditions météorologiques exécrables qui rendent les champs de cannes impraticables.
À la plateforme de Grand Bois de Saint-Pierre, le stock de cannes est relativement bas.
Et pour cause, les champs de cannes sont remplis d’eau. "Les tracteurs n’ont pas accès au champ donc les livraisons sont au ralenti", explique Frédéric Vienne, président de la Chambre d’Agriculture.
Depuis le début de la campagne, le Sud a connu 5 semaines de pluie.
La Chambre d’Agriculture s’inquiète de cette campagne sucrière. Au-delà des livraisons en baisse, le retard s’accumule et le taux de richesse est en baisse, ce qui diminue les revenus des planteurs.
"Les teneurs en sucre sont très basses par rapport à l’année dernière. C’est un demi point en mois soit une trentaine d’euros en moins par livraison", indique Frédéric Vienne.
Du côté de l’usine du Gol, 294 000 tonnes ont été reçues depuis le mois de juillet. Légèrement moins qu’en 2018.
Usiniers et canniers espèrent un retour du beau temps afin d’avoir une seconde partie de campagne moins morose. "On espère pouvoir rattraper cela", espère Floris Carpaye, planteur.