Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, vient de rendre sa décision et accepte la demande de mobilisation de secours pour la sécheresse qui a frappé notre île en 2020 pour l’ensemble des cultures végétales y compris la canne à sucre. Cette décision, qui ne couvrent pas l’ensemble des communes de l’île est jugée insuffisante par la chambre d’Agriculture.
Ce régime de "Calamité agricole" sécheresse, à l’initiative des élus de la Chambre d’agriculture de La Réunion et des syndicats FDSEA-JA, va permettre l’indemnisation des agricultrices et agriculteurs ayant subi une perte de récolte (baisse quantitative de production) ou une perte de fonds occasionnées par un phénomène climatique exceptionnel.
Malgré la demande de la Chambre d’Agriculture pour inclure les 24 communes de La Réunion dans ce dispositif exceptionnel, les agricultrices et agriculteurs des trois communes du Sud sauvage, Petite-Île, Saint-Joseph et Saint-Philippe, n’ont pas été retenus dans la décision ministérielle au regard du rapport Météo France qui ne les qualifie "pas en déficit exceptionnel de pluviométrie" et ce, malgré les arguments avancés par le Comité de l’Eau et de la Diversité.
La chambre salue cette décision attendue de longue date, mais regrette, malgré une mission d’enquête, l’absence de Petite-Île, Saint-Joseph et Saint-Philippe dans ce processus.
Avec la DAAF, les équipes de la Chambre d’Agriculture informeront sur les modalités de mise en application de ce dispositif.