C’est sans doute l’un des fruits les plus rafraîchissants, et on en a bien besoin en cette période de fortes chaleurs. La pastèque est partout en ce moment. Sur les routes, sur les marchés, les vendeurs s’en donnent à cœur joie. Quelles que soient les variétés, son pouvoir désaltérant séduit toujours autant.
Cet été, la pastèque prend le melon sur les étals, après les letchis voici le fruit estival parfait pour se désaltérer. Elles proviennent du Sud de l’île , deux variétés s’imposent sur les marchés : la classique, la rouge pouvant peser 15kg, et la jaune, plus rare mais aussi plus petite, atteignant 6kg maximum.
"C’est un produit relativement rare, le goût est semble-t-il le même, peut-être un peu plus sucré, mais il y a ce côté jaune qui donne un petit côté diffèrent. On apprécie la nouveauté".
La récolte vient tout juste de débuter, alors direction Petite-Île, dans une exploitation sous serre, elle permet de mieux sécuriser et protéger du soleil ou du vent. Il y a aussi moins d’insectes, l’arrosage, lui, se fait tous les jours "Il faut 3 mois pour la pousse, un mois pour récolter la pastèque et féconder les fleurs mâles et femelles" explique Gino Fontaine, Agriculteur de pastèques à Petite-île.
La pastèque jaune est bien plus juteuse mais quasi introuvable, cette exploitante fait partie des rares à en produire, Johan travaille main dans la main avec Gino "La jaune est plus sucrée, elle a plus d’eau et est moins lourde sur l’estomac. Tout dépend des clients mais personnellement je préfère la jaune" déclare Johan Lebon, Agriculteur à Petite-Île.
Une fois récoltées, les pastèques débordent du pick-up pour ensuite être vendues aux alentours de 3€ la tranche. Johan nous donne ses recommandations pour bien la conserver "Si tu mets au frigo tu peux la conserver pendant au moins une semaine bien au frais, sinon si tu veux tu peux laisser dans le noir."
Dernière étape, il ne reste plus qu’à déguster et se rafraîchir les papilles.