C’est la Journée internationale des personnes handicapées, un « jour pour tous ». Moteur, auditif, optique ou social, tous les handicaps seront au rendez-vous dans le but de défendre la différence et d’établir l’égalité. Cette année, l’OMS se joint à ces partenaires et au personnel soignant, pour célébrer cette journée dans le plus grand respect des mesures barrières en ces temps de pandémie.
À l’occasion de cette édition 2020 de la Journée internationale des personnes handicapées, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se joint à ses partenaires et au personnel soignant, pour célébrer cette journée dans le plus grand respect des mesures barrières en ces temps de pandémie.
En France, près de 1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision. Un aveugle naît toutes les 15 heures. Sont considérées comme personnes aveugles celles dont l’acuité visuelle du meilleur œil après correction est inférieure à 1/20.
Pour se faire reconnaître, une personne malvoyantes porte une canne blanche avec un axe rotatif entouré de plastique ABS. Ou elle peut être accompagnée d’un chien en laisse, entraîné spécialement pour les guider dans leurs déplacements. Les aveugles portent aussi parfois des lunettes noires.
Cela fait 195 ans que l’alphabet braille existe, avec les lettres représentées par des petits groupes de points, soit creusés soit en volume. Un moyen pour les malvoyants d’obtenir des informations importantes, comme le braille que l’on retrouve sur les boîtes de médicaments.
On recense à peu près 10 millions de personnes en France ayant une déficience auditive, et 1 000 enfants naissent sourds chaque année. Pour 5,4 millions de personnes, ces troubles ont des répercutions sur la vie quotidienne. Depuis 1880, la mise en place de l’apprentissage de la langue des signes (LSF) se poursuit, et peut toujours contribuer à améliorer la vie des personnes malentendantes.
Les handicaps concernant la mobilité réduite sont sans aucun doute les plus répandus et les plus graves. Il y en a 80 millions dans toute l’Europe. Les causes de ces handicaps sont multiples, que ce soit la paralysie ou la rupture irréversible d’un membre postérieur, une malformation corporelle ou structurelle, voir carrément l’absence d’un membre. De même que les mesures mises en place pour leur circulation et habilitation sont infiniment nombreuses.