Dimanche 13 juin, cette particularité génétique héréditaire est célébrée. Les personnes atteintes d’albinisme sont reconnaissables car leur peau et leurs cheveux sont blancs. Dans certains pays, cette différence physique est méprisée car incomprise. Ceux qui en sont atteints peuvent être en danger de mort. En 2013 cependant, l’Assemblée générale des Nations Unies adopte une résolution qui oblige Les États à prendre des mesures concrètes pour protéger et sauvegarder ces personnes. La lutte est pourtant loin d’être finie.
L’albinisme continue d’être profondément mal compris, le regard des autres est souvent difficile à accepter. Dans certains pays, ils continuent d’être une minorité exclue socialement et persécutée.
Le terme "albinos" vient du latin et signifie "blanc". Cette maladie génétique rare et non contagieuse touche à la fois les humains, les animaux et les plantes. Par exemple, en mars 2021, un nouveau-né de tortue albinos a été découvert en Australie !
Dans le monde, il y a en moyenne un humain albinos pour 17 000 à 20 000 naissances. Le manque de pigmentation dans les cheveux, la peau et les yeux, les rend vulnérables au soleil et à la lumière vive.
Selon l’Organisation des Nations-Unies : "L’albinisme est une maladie rare, non transmissible et héréditaire qui existe dans le monde entier, indépendamment de l’appartenance ethnique ou du genre. Dans presque tous les cas d’albinisme, les deux parents doivent être porteurs du gène pour le transmettre, même s’ils ne sont pas eux-mêmes atteints d’albinisme". Pour l’heure, il n’existe aucun remède.
Objet de croyances et de mythes dans certains pays, les albinos sont exclus socialement voir maltraités physiquement. L’essentiel des renseignements sur des cas d’agression physique contre ces personnes provient principalement de pays en Afrique. En effet, dans un rapport publié le 2 juin 2016, l’ONG canadienne Under The Same Sun (UTSS, Sous le même soleil) répertorie 457 attaques, dont 178 meurtres, commis ces dernières années contre des albinos dans 26 pays d’Afrique.
Le 4 février 2021, l’organisme non gouvernemental Amnesty International a tiré la sonnette d’alarme. Selon eux, le Malawi serait en proie à la recrudescence des homicides et enlèvements de personnes atteintes d’albinisme. Ces dernières semaines, il y aurait eu une tentative d’enlèvement sur une fillette de 12 ans et le meurtre d’un homme de 26 ans.
L’ONG qui lutte pour le respect des droits de l’homme dans le monde le rappelle : "Le gouvernement du Malawi est tenu, en vertu du droit national et du droit international relatif aux droits humains, de protéger les personnes atteintes d’albinisme, et de garantir que justice soit rendue dans les affaires d’agressions et d’homicides".