Tandis que la population est plus en plus connectée, le ministère de l’écologie alerte sur l’impact de ces technologie sur l’environnement.
Cours à distance, télétravail, commandes en ligne, la population est de plus en plus équipée en matière de numérique. Plus utilisé, le matériel est aussi plus souvent renouvelé. Ces pratiques ont un impact non négligeable sur l’environnement. En 2018, le numérique serait à l’origine de 3,7% des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. C’est autant que le secteur aérien mondial. En France, cela représente 2% des GES.
De la fabrication en passant par le transport, l’utilisation et la fin de vie des équipements , c’est tout le cycle de vie du matériel qui impacte sur l’environnement. Atteinte à la biodiversité, pollution des sols et de l’eau, consommation des ressources, les conséquences sont nombreuses. Le numérique passe par la construction et l’alimentation de matériaux à extraire et transformer.
Pour la production d’un smartphone de 100g par exemple, ce sont en réalité 70Kg de matériaux qui sont consommés.
Lorsqu’ils ne sont plus utilisés, seuls 40% des équipements électriques ou électroniques sont recyclés en Europe.
Augmenter la durée de vie de nos smartphones, tablettes et ordinateurs en luttant contre l’obsolescence programmée, c’est possible en favorisant la réparation et le réemploi.
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire propose une série de mesures :
Garantir l’accès aux pièces détachées des petits équipements informatiques et de télécommunications pendant 5 ans minimum
- Allonger la garantie légale de conformité de 6 mois quand l’appareil est réparé au cours des 2 ans de garantie
- La création d’un fond de soutien au réemploi et un fond de soutien à la réparation de ces équipements
L’obligation d’affichage d’un indice de réparabilité sur certains produits
Des gestes simples existent pour limiter l’empreinte carbone de chacun sur Internet.
Prolonger la durée de vie des appareils au maximum, pratiquer le "streaming raisonné", visionner les vidéos en définition standard ou encore supprimer les pièces jointes et les e-mails inutiles et optimiser les recherches sur la toile peuvent être aider à réduire l’impact sur l’environnement.