Les salariés de la BNP Paribas de La Réunion sont en grève depuis plusieurs jours. Ils demandent à leur direction l’alignement de leur prime d’intéressement sur leurs homologues métropolitains.
Cela fait déjà plusieurs jours que les salariés de la BNP Paribas de La Réunion sont en grève. Ce vendredi, les salariés sont réunis en assemblée générale dans les locaux de l’agence de Saint-Denis afin d’expliquer quelles seront les suites de leur mouvement de grève.
Une assemblée générale est en cours pour évoquer la possible réouverture des agences en début de semaine prochaine.
Alexandre Barencourt, directeur d’une agence BNP à Saint-Paul déclare : "Ça continuera aujourd’hui et demain. Pour lundi, une décision sera prise dans la journée pour la continuité ou non de la grève".
Les clients de la banque ne peuvent plus retirer d’argent ou encore effectuer d’opérations bancaires. Chèques en cours, virements, restent en attente.
"Nous avons des choses urgentes à faire et là on est bloqué", explique un client.
Une réunion de médiation a eu lieu hier soir à la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIECCTE), sans grande réussite, alors que les négociations avançaient.
Lors de cette réunion, la direction parisienne et la direction locale ont proposé une revalorisation de 400 euros de la prime à condition de mettre fin à la grève et de signer un accord. Puis la direction a décidé de revenir à 370 euros de revalorisation. Ce qui a provoqué la colère des salariés.
Les salariés réclament le même traitement que leurs collègues de métropole concernant la prime d’intéressement.
"Nos collègues de BNP Paribas en métropole, pour le même travail, touchent une prime d’intéressement trois fois supérieure à ce que touchent nos collègues ici à La Réunion", déclare Paul Junot, délégué CFTC.
En effet, lorsqu’un salarié Réunionnais touche 500 euros de prime d’intéressement, les métropolitains perçoivent 1 500 euros.