Ils se font attendre depuis le début de saison. Les bichiques sont arrivés à la Rivière du Mât Saint-André, suite aux dernières fortes pluies. Vendus à partir de 110 euros le kilo, la pêche est compliquée depuis l’ouverture officielle de la saison au mois de septembre où aucun alevin n’a remonté les cours d’eau. Environ 300 kilos pêchés à ce jour, contre 800 l’an dernier.
Ils sont enfin de retour ! Après un mois de septembre à sec, les bichiques remontent doucement les rivières. Ils sont durs à trouver pour les consommateurs. Environ 300 kilos pêchés à ce jour, contre 800 l’an dernier.
Les vouves sont en place et attendent les bichiques.
La saison démarre mâle. Plusieurs hypothèses sont mises en avant comme la sécheresse et la population en hausse des baleines. "Elles mangent le krill habituellement et le bichique est identique, c’est un petit alvin", explique Joseph Damour, président de l’association "pêche protection environnement".
Avec les grosses crues. Les bichiques mêmes timides trouvent leur chemin jusque dans les vouves.
Pour éviter leur disparition, la pêche est aujourd’hui réglementée. "On trie les espèces qu’il faut protéger.
La pêche est autorisée de septembre à février et doit respecter plusieurs règles. Il est par exemple interdit de pêcher dans ce canal réservé à la reproduction.
"Les vouves sont immatriculées il y a les petits logos dessus . C’est comme moi, il y a le numéro de permis. Pas avec le plastique, pas avec les pesticides. On pêche avec les gonis et c’est tout. On est obligé de revenir comme avant. Pour protéger, pour avoir un peu plus de bichiques", déclare Jean Marceau Maillot, Pêcheur professionnel.
La saison commence avec deux mois de retard. Cette année ne sera pas très riche en bichique.